« Accoucher à la maison ? Ah c’est possible ? »
C’est au cours d’une réunion de La Leche League, déjà maman de deux enfants et ayant quelques soucis d’allaitement avec ma petite dernière, que je faisais la connaissance d’une jeune future maman qui allait accoucher à la maison. J’avais accouché à la maternité pour mes filles et avais évité de justesse une césarienne car il y avait une urgence dans le service (jumeaux prématurés). Je ne savais même pas qu’il était possible d’accoucher -volontairement- à la maison. Aucun gynécologue ou sage-femme rencontrée durant mes deux grossesses n’en ont parlé. J’étais donc très curieuse de savoir comment cela se passait, des raisons de ce choix atypique jusqu’au suivi des suites de couches.
Cette future maman, qui habitait le même village, nous a invités, mon mari et moi, à venir la voir après l’accouchement. C’est au cours de cette visite, un mois plus tard, que nous avons rencontré la sage-femme qui allait changer notre façon de vivre une grossesse et surtout un accouchement. Nous avons trouvé dans cette maison une ambiance sereine, un bébé souriant aux anges après sa tétée, une maman épanouie et en pleine forme, une sage-femme prenant le temps de répondre à ses questions et aux nôtres! Après réflexion, nous avons pensé avec mon mari que j’aurais pu vivre mon deuxième accouchement à la maison ( un peu long mais sans péridurale et ni épisiotomie ).
Nous avons sympathisé avec cette jeune maman et son compagnon et leur avons demandé les coordonnées de cette sage-femme. Aussi quand je suis tombée enceinte, un mois plus tard, nous l’avons contactée pour faire le suivi de grossesse et pourquoi pas l’accouchement à la maison. Les rendez-vous mensuels duraient environ 1 heure ce qui me changeait des 10 minutes chrono du gynécologue de la maternité !
Dès la fin du premier trimestre de grossesse notre décision était prise : « ce sera l’accouchement à la maison ! » Au début c’est un peu la stupéfaction dans l’entourage, on m’a gentiment traitée de folle . Mais nous avons pu compter sur le soutien de ma grand-mère, ancienne sage-femme qui, au début de sa carrière, a fait de nombreux accouchements à domicile, sacoche accrochée au porte-bagage de sa bicyclette ! Nous avons acheté des livres sur le sujet pour nous documenter davantage ( notamment « Une naissance heureuse » d’Isabelle Brabant). Nous avons fait la consultation avec l’anesthésiste de l’hôpital au cas où l’accouchement nécessite une prise en charge médicale. Enfin par une belle journée du mois de mai, j’ai perdu les eaux mais je n’avais pas de contractions. Contrairement à mon premier accouchement où on m’a alité, j’ai pu marcher, prendre une douche bien chaude, manger … Je tenais informée la sage-femme de l’évolution des choses et elle est arrivée en début de soirée. Mes filles étaient couchées. La sage-femme m’a accompagnée pendant le travail, sans être intrusive, rassurante par sa seule présence, encourageante si nécessaire. Vous pouvez choisir dans quelle pièce vous voulez accoucher, elle vous aide à trouver la position qui vous soulage, nettement plus efficace que sur le dos
les pieds dans les étriers . Notre troisième enfant est arrivée dans la nuit. Je l’ai prise contre moi de suite et après les examens d’usage, pas de passage en couveuse !
Quelle joie de se réveiller dans sa maison, de voir les aînées faire connaissance avec le nouveau-né, de manger et dormir quand on en a besoin et surtout de ne pas quitter sa famille! Après avoir vécu cela je n’ai plus voulu accoucher en milieu hospitalier. Nos quatre enfants suivants sont nés à la maison et je suis ravie d’avoir pu aider d’autres parents à vivre ces magnifiques moments.
Témoignage de la maman qui a donné la vie chez elle, et qui grâce à notre rencontre m’a permis de vivre 3 merveilleux accouchements…
[…] Pourquoi donner la vie chez soi ? […]
« Accoucher à la maison ? Ah c’est possible ? »
C’est au cours d’une réunion de La Leche League, déjà maman de deux enfants et ayant quelques soucis d’allaitement avec ma petite dernière, que je faisais la connaissance d’une jeune future maman qui allait accoucher à la maison. J’avais accouché à la maternité pour mes filles et avais évité de justesse une césarienne car il y avait une urgence dans le service (jumeaux prématurés). Je ne savais même pas qu’il était possible d’accoucher -volontairement- à la maison. Aucun gynécologue ou sage-femme rencontrée durant mes deux grossesses n’en ont parlé. J’étais donc très curieuse de savoir comment cela se passait, des raisons de ce choix atypique jusqu’au suivi des suites de couches.
Cette future maman, qui habitait le même village, nous a invités, mon mari et moi, à venir la voir après l’accouchement. C’est au cours de cette visite, un mois plus tard, que nous avons rencontré la sage-femme qui allait changer notre façon de vivre une grossesse et surtout un accouchement. Nous avons trouvé dans cette maison une ambiance sereine, un bébé souriant aux anges après sa tétée, une maman épanouie et en pleine forme, une sage-femme prenant le temps de répondre à ses questions et aux nôtres! Après réflexion, nous avons pensé avec mon mari que j’aurais pu vivre mon deuxième accouchement à la maison ( un peu long mais sans péridurale et ni épisiotomie ).
Nous avons sympathisé avec cette jeune maman et son compagnon et leur avons demandé les coordonnées de cette sage-femme. Aussi quand je suis tombée enceinte, un mois plus tard, nous l’avons contactée pour faire le suivi de grossesse et pourquoi pas l’accouchement à la maison. Les rendez-vous mensuels duraient environ 1 heure ce qui me changeait des 10 minutes chrono du gynécologue de la maternité !
Dès la fin du premier trimestre de grossesse notre décision était prise : « ce sera l’accouchement à la maison ! » Au début c’est un peu la stupéfaction dans l’entourage, on m’a gentiment traitée de folle . Mais nous avons pu compter sur le soutien de ma grand-mère, ancienne sage-femme qui, au début de sa carrière, a fait de nombreux accouchements à domicile, sacoche accrochée au porte-bagage de sa bicyclette ! Nous avons acheté des livres sur le sujet pour nous documenter davantage ( notamment « Une naissance heureuse » d’Isabelle Brabant). Nous avons fait la consultation avec l’anesthésiste de l’hôpital au cas où l’accouchement nécessite une prise en charge médicale. Enfin par une belle journée du mois de mai, j’ai perdu les eaux mais je n’avais pas de contractions. Contrairement à mon premier accouchement où on m’a alité, j’ai pu marcher, prendre une douche bien chaude, manger … Je tenais informée la sage-femme de l’évolution des choses et elle est arrivée en début de soirée. Mes filles étaient couchées. La sage-femme m’a accompagnée pendant le travail, sans être intrusive, rassurante par sa seule présence, encourageante si nécessaire. Vous pouvez choisir dans quelle pièce vous voulez accoucher, elle vous aide à trouver la position qui vous soulage, nettement plus efficace que sur le dos
les pieds dans les étriers . Notre troisième enfant est arrivée dans la nuit. Je l’ai prise contre moi de suite et après les examens d’usage, pas de passage en couveuse !
Quelle joie de se réveiller dans sa maison, de voir les aînées faire connaissance avec le nouveau-né, de manger et dormir quand on en a besoin et surtout de ne pas quitter sa famille! Après avoir vécu cela je n’ai plus voulu accoucher en milieu hospitalier. Nos quatre enfants suivants sont nés à la maison et je suis ravie d’avoir pu aider d’autres parents à vivre ces magnifiques moments.
Témoignage de la maman qui a donné la vie chez elle, et qui grâce à notre rencontre m’a permis de vivre 3 merveilleux accouchements…